Transformation de bâtiment et d’un pigeonnier pour créer un atelier et un espace de vie flexible pouvant s’ouvrir en totalité sur la jardin
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Transformation de bâtiment et d’un pigeonnier pour créer un atelier et un espace de vie flexible pouvant s’ouvrir en totalité sur la jardin
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Rénovation de l’ancien appartement de Romain Gary, rue saint Louis en l’île, à Paris
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Situé à l’extrémité de l’Ile Saint Louis, ce bel appartement date des plus anciennes constructions Parisiennes. L’appartement fut le foyer de l’écrivain Romain Gary dans les années 60. Il y a écrit plusieurs romans et y a vécu avec plusieurs femmes. Ses murs sont donc chargés d’histoire et évoquent les histoires qui y sont nées et la personnalité multiple qui y a séjourné.
L’appartement était depuis lors inhabité et en mauvais état, mais les matériaux et le lieu ont gardé une patine singulière. Le nouveau propriétaire souhaitait mettre en valeur les matériaux anciens et le caractère des espaces. La rénovation a donc pour objet de préserver la patine du lieu, tout en l’adaptant aux usages actuels.
Les poutres en bois et les tomettes du sol en bon état ont été conservées, certaines remplacées par des tomettes neuves de différentes teintes, et la distribution des logements a été revue pour plus de fluidité. Différentes cloisons ont été démolies et les ouvertures agrandies pour y circuler plus librement.
Sans rupture avec les éléments de construction anciens, le projet d’aménagement réutilise et met en valeur les matériaux présents en transformant l’existant, sans pastiche et avec respect du lieu.
Maître d’ouvrage : privé – Maîtrise d’oeuvre : CIL ARCHITECTURE – Localisation : Paris 3 ème
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Création de bureaux et d’une salle de réunion pour le Musée des Arts et Métiers à Paris, 3ème
Maître d’Ouvrage : Centre National des Arts et Métiers
Architecte : CIL ARCHITECTURE
Programme : Création de bureaux et d’une salle de réunion
Surface : 300 m2
BLOW-UP consiste à aménager des bureaux et une salle de réunion pour le Musée des Arts et Métiers de Paris. Pour cela un vaste espace en mezzanine surplombant le hall est libéré sous les voûtes blanches du musée.
Au centre de l’espace – classé au titre des Monuments historiques – un meuble-paroi placé sur la longueur de la mezzanine articule et sépare les bureaux de la circulation publique. A son extrémité, la salle de réunion s’ouvre par une large baie vitrée sur le hall du musée.
La paroi centrale concentre l’ensemble des rangements des bureaux. Elle s’ouvre ponctuellement sur la circulation publique pour ménager des alcôves dédiées aux usages communs des bureaux. Sous les plis blancs de la voûte, la paroi qualifie l’espace par sa présence sombre et longiligne.
Initialement conçu comme un volume monolithique, le meuble central s’est ouvert sous la demande du musée pour répondre aux contraintes du programme. Les alcôves ainsi créées sont destinées à accueillir les fonctions communes des bureaux. Elles s’opposent à la conception initiale du projet, et sont donc traitées comme les béances sanglantes d’un corps, les plaies ouvertes d’une peau sombre.
Il s’opère ici un déplacement du projet, du champ fonctionnel vers une matérialisation formelle d’un état émotionnel : la fiction comme outil de conception.
De plus, la géométrie découpée des alcôves perturbe la perspective de la paroi qui oscille selon l’angle de vision. Le dessin de la paroi questionne alors notre système de perception troublé par l’intervention d’un alignement géométrique imprévu.
Il en résulte un objet fonctionnel et onirique dont la géométrie variable et le traitement des alcôves questionnent la perception immédiate du volume et sa compréhension.
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La chapelle de la nef du musée des Arts et Métiers de Paris était depuis longtemps inoccupée et faisait office de dépôt. Le salpêtre avait gagné la pierre des murs et une mezzanine en bois y avait été construite. Le premier pas pour aménager la chapelle en une salle de conférence et rendre au lieu son éclat était donc de la vider.
Ensuite, l’aménagement de l’espace se veut sobre et peu ostentatoire. Dans le respect de la fonction initiale de la chapelle, la scénographie et le mobilier dessiné sur mesure par l’agence et le mobilier dessiné sur mesure présentent des géométries minimales qui soulignent la volumétrie de la chapelle et la délicatesse des vitraux.
Nous avons divisé le plan carré de la chapelle en 9 sous-parties qui organisent l’aménagement de la chapelle et la géométrie de la table. Le dessin de la table est prolongé verticalement par neuf suspensions qui soulignent la verticalité du lieu. Il en résulte un système géométrique strict qui déploie en volume la projection des neuf sous-parties du plan de la chapelle. Ce système rappelle la science des nombres utilisée historiquement dans la construction des églises.
Une large table occupe le centre de l’espace. Elle est réalisée en cornières métalliques biseautées de manière à répartir le poids de sa structure. La table est divisée en deux parties afin de répondre aux différents usages du lieu. Dépouillée de tout artifice, la chapelle offre alors un jeu de réflexions entre la géométrie de ses vitraux et la table centrale en verre et acier.
Maître d’Ouvrage : Centre National des Arts et Métiers – Architecte : CIL ARCHITECTURE
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Concours sur invitation pour l’aménagement du restaurant du théâtre de Chaillot à Paris, 16ème
Client : palais de Chaillot
Architecte : CIL ARCHITECTURE associé à une traiteur
Surface : 550 m2
Concours restreint – PROJET LAUREAT / NON REALISE
Le restaurant du théâtre de Chaillot occupe une vaste salle néo-classique faisant face à la tour Eiffel et au parvis du Trocadero. Les aménagements consistent en la création d’un restaurant, un bar «lounge», un bar de jour et une terrasse extérieure. Les installations doivent être souples et mobiles pour s’adapter à différentes manifestations.
Par contraste avec les éléments architecturaux existants, et comme une strate nouvelle dans l’espace, les différentes fonctions sont réalisées par des pièces de gros mobilier en inox aux formes simples. La géométries de ces «objets architecturaux» permet leur mobilité et dialoguent avec le style néo-classique du bâtiment.
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Rénovation d’un appartement datant du 18 ème , rue d’Aumale
Maître d’ouvrage : privé
Maîtrise d’oeuvre : CIL ARCHITECTURE
Localisation : Paris 9 ème
Surface : 240 m2
Le projet consiste en la restructuration partielle et la rénovation d’un très bel appartement du 18 ème.
L’appartement présentait de belles finitions de moulures et dorures, qui ne sont plus réalisables à l’identique pour un coût raisonnable.
La nature du projet consiste donc à préserver certaines surfaces en l’état, et rénover d’autre, pour créer un contraste entre la patine ancienne et les finitions modernes.
La neutralité des éléments nouvellement créés souligne la finesse et les craquelure du temps sur des éléments anciens.
La qualité du résultat réside donc dans la finesse des transitions et des oppositions entre les époques de réalisation des ouvrages.
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